Un plan d'urgence afin d'aider au mieux l'ensemble des étudiants sur le territoire français face à la crise socio-économique et sanitaire des années 2020s
Comme de nombreux étudiants ou acteurs de l'Enseignement Supérieur Français ont pu le constater depuis de nombreuses années, et comme la réalité de la crise sanitaire le reflète depuis plus d'un an, le CROUS - Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires - ne semble plus en mesure d'accompagner convenablement tous les étudiants concernant les besoins liés à chaque type de profil.
Une réforme mettant en place l'élargissement des critères d'attribution et une véritable revalorisation du montant des bourses est ce dont l'Université française a le plus besoin actuellement, afin de permettre à tout ses acteurs de contribuer à l'excellence scientifique et à la qualité des formations dispensées.
On pourrait ainsi envisager les aides versées par le CROUS comme un accompagnement personnalisé, calculé en fonction du reste à charge mensuel (le "reste à vivre" après avoir payé le loyer et d'autres charges essentielles) plutôt qu'une aide financière au montant fixe car :
- le coût de la vie étudiante varie fortement d'une zone géographique à une autre : https://www.studyrama.com/vie-etudiante/les-dernieres-news-du-monde-etudiant/cout-de-la-vie-etudiante-2020-paris-est-toujours-la-107254
- Il faut réserver la possibilité d'examiner uniquement les revenus de l'étudiant en ne prenant pas en considération le revenu du foyer familial, qui ne reflète pas systématiquement le montant des aides financières réellement versées par la famille à l'étudiant en question, ni une éventuelle rupture familiale (situation très délicate et dont les démarches pour la déclarer administrativement sont très complexes...).
- Cela permettrait d'ouvrir un droit aux aides financières à un nombre plus important d'étudiants, ce qui réduirait ainsi les inégalités générées par un système d'aides sociales qui ne couvre à l'heure actuelle pas tous les besoins existants.
Par ailleurs, outre les difficultés financières des étudiants, ces derniers se retrouvent confrontés à la crise du logement abordable, à laquelle vient s'ajouter le fait que l'offre du parc immobilier qui leur est dédié (CROUS, résidences universitaires) demeure beaucoup trop faible par rapport à un nombre toujours croissant d'étudiants.
Le besoin actuel n'est donc pas uniquement la rénovation d'un parc immobilier dédié (CROUS, résidences universitaires) ne concernant malheureusement que 13% des étudiants sur l'ensemble du territoire avec 340 000 chambres à disposition, mais bien d'une réelle politique du logement étudiant avec des partenaires tels que des bailleurs sociaux ou intermédiaires afin de garantir l'accès à un logement décent pour que chacun des 2,8 millions d'étudiants puisse poursuivre sa formation et contribuer à l'excellence académique française.